Plus de 120 personnes, venues des quatre coins de France et de Belgique, ont ainsi répondu à l’invitation lancée par l’Office national des forêts et la Ligue de protection des oiseaux.
Cette rencontre a été l’occasion de réunir naturalistes, forestiers, scientifiques, gestionnaires d’espaces naturels…, tous passionnés par la chevêchette d’Europe et la chouette de Tengmalm. Plusieurs parcs nationaux, dont le Parc national des Cévennes, travaillent sur ces deux espèces forestières et étaient donc présents à ces journées.
Le Parc national des Cévennes, qui abrite une population de chouette de Tengmalm significative, a mis en place des mesures pour préserver les arbres à loges et favoriser ainsi la protection de ces deux petites chouettes.
La matinée et une partie de l’après-midi ont été consacrées à une série de présentations sur des sujets divers : état des lieux des connaissances en France et en Belgique, travaux de recherche sur les interactions entre les chants de la chevêchette et les réactions des passereaux ou sur la modélisation spatiale des habitats potentiellement favorables. Les participants ont ensuite échanger lors de tables rondes sur les sujets de leur choix : élaboration de protocoles d’inventaires communs ou préconisations de gestion forestière favorables à ces deux espèces de chouettes.
Le lendemain, malgré une météo froide et neigeuse, les participants se sont rendus dans le Haut-Bréda et dans le Vercors pour découvrir les habitats de ces deux espèces. Certains ont même eu la chance d’observer des chevêchettes !
Lors de cette rencontre, le travail du Parc national des Cévennes et de l’Alepe sur la chouette de Tengmalm a été salué. Le Parc national a également été sollicité pour organiser les prochaines rencontres qui auront lieu en 2018 ou 2019.