La recherche et la géolocalisation de ces arbres a été initiée sur le massif de l’Aigoual dans les années 1990. Jusqu’en 2017, les arbres à loges ont été marqués à la peinture jaune, pour leur préservation, mais pas individualisés sur le terrain. Ainsi près de 1200 arbres, essentiellement sur l’Aigoual, ont déjà été repérés et saisis dans une couche cartographique.
Cette méthode montre ses limites dans le temps pour plusieurs raisons :
- Les arbres à loges sont en constante évolution (apparition, évolution ou disparition) et un suivi dans le temps s'impose,
- La géolocalisation reste assez imprécise dans des peuplements denses, surtout dans les versants nord de l'Aigoual,
- Lorsque les arbres à loges sont proches les uns des autres, surtout en hêtraie-sapinière ou hêtraie avec régénération dense en sous étage, cela limite la recherche à distance, et le repérage des arbres, les uns par rapport aux autres,
- Avec l’expérience on s’aperçoit que certains arbres à loge disparaissent ou ne sont pas retrouvés. Le renouvellement des agents accentue ce phénomène.
Ainsi un marquage in situ au moyen d'une plaque numérotée a été initié cette année. Des caractéristiques importantes telles que le diamètre, l'essence et nombre de loges sont enregistrés. A terme, cela permettra une meilleure précision et donc une meilleure exploitation forestière notamment respectueuse de la nidification de la chouette de Tengmalm.