Formation : Etudiant.e Ingénieur.e en 3e année ou Master 2 en agronomie ou agro-écologie.
Le décret n°2009-1677 du 29 décembre 2009 du Parc national des Cévennes indique que les travaux agricoles « non courants » et certains travaux agricoles « courants » pouvant porter atteinte au caractère du Parc sont soumis à autorisation dans le cœur du Parc national des Cévennes.
Dans l’exercice de ses missions, l’établissement délivre environ 25 autorisations de travaux agricoles chaque année. Elles portent principalement sur : l’installation d’abreuvoirs, le dérochage et épierrage de parcelles pour en faciliter l’exploitation, la création de pistes, le défrichement, la mise en culture, la suppression de talus, de murets ou clapas, la création de clôtures, etc.…
Il arrive également que des travaux soient réalisés en cœur de Parc sans demande, ou que des travaux autorisés ne soient finalement pas réalisés. Le renforcement du suivi et un bilan sur les autorisations accordées permettrait d’avoir un aperçu des travaux réalisés depuis l’approbation de la charte du Parc national des Cévennes et une idée plus précise de l’impact cumulé de ces travaux sur le patrimoine naturel et paysager en cœur de Parc.
Le stage devra permettre de répondre aux questions suivantes :
- quels sont les principaux travaux effectués ?
- quelles différences peut-on constater entre les différents massifs géographiques du Parc ?
- quelles sont les tendances d’évolution des demandes d’autorisation ?
- quels sont les impacts de ces différents travaux sur les patrimoines (surfaces impactées, ..) ?
- certains types de travaux nécessitent-ils une vigilance particulière ?
- comment les tendances observées peuvent être reliées à l’évolution des exploitations agricoles en cœur de Parc, et de l’agriculture en général ?
- quelle comparaison avec les pratiques en aire d’adhésion du Parc national, voire en dehors du territoire du Parc national ?
Les principales missions seront donc de:
- collecter et d’analyser les données « autorisations de travaux agricoles » enregistrées depuis 2013. Si l’organisation le permet, un travail sur des archives plus anciennes pourra être envisagé afin d’enrichir les analyses ; - évaluer l’impact de ces travaux sur les patrimoines naturel et paysager ;
- travailler sur un outil afin d’améliorer le suivi de ces activités en cœur de parc : base de données, outil cartographique… en lien avec le service informatique sur Parc ;
- proposer des pistes d’amélioration de la prise en compte des enjeux naturel, culturels et paysagers et de la conciliation des objectifs de préservation avec le confortement des activités agricoles.
Le.la stagiaire travaillera en étroite collaboration avec les technicien.ne.s instructeur.rice.s du pôle agrienvironnement-eau et les autres pôles du service. Il.elle sera amené.e à travailler avec le service informatique du Parc (SIG, ..) De rares déplacements sont à prévoir sur les massifs.