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© Natacha Maltaverne - PNC

 

Afin de sensibiliser les différents publics à la gestion forestière, un outil a été mis en place par l'Office national des forêts et le Parc national dans une parcelle de la forêt domaniale de l'Aigoual : le marteloscope. 


En mai dernier, le temps d’une journée, une quinzaine de prestataires touristiques se sont glissés dans la peau d’un forestier, lors d’une formation organisée par le Parc. Le rendez-vous était fixé sur une parcelle de 0,6 ha dans la forêt domaniale de l’Aigoual près du Lac des Pises. Une forêt peuplée de hêtres, épicéas et sapins, gérée en futaie irrégulière par l’ONF. « Des prélèvements, en petite quantité, y sont effectués tous les 10 ans afin d’alimenter la filière locale pour la production de bois de chauffage, charpente, palettes, planches...en fonction de l’essence », informe Valère Marsaudon, responsable de l’unité territoriale de l’ONF dans le Gard .

Avant tout prélèvement, un forestier commence toujours par effectuer un martelage, afin de marquer les arbres qui seront conservés et ceux qui seront coupés. « L’objectif est d’assurer le renouvellement de la forêt, la production d’un certain volume de bois pour alimenter la filière tout en conservant les arbres les plus intéressants en termes de biodiversité », résume Valère Marsaudon. Et c’est à cet exercice difficile (et fictif puisqu’aucun arbre ne sera coupé) que se sont livrés les prestataires sur cette petite parcelle où tous les arbres ont été numérotés, mesurés, décrits et marqués en couleur pour les besoins de l’exercice.

 

L’arbre d’avenir

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« En avançant dans la virée de martelage, il faut apprendre à repérer l’arbre d’intérêt écologique qui sera conservé à vie - et même jusqu’à sa décomposition en fait, une fois mort - et celui d’avenir qui aura à long terme une valeur sylvicole », conseille Sandrine Descaves, technicienne forêt au Parc national.

L’arbre d’intérêt écologique abrite des espèces protégées ou particulières (lichens et mousses, Pic Noir, Chouette de Tengmalm…) ou il dispose de petits habitats (dendromicrohabitats) qui le rendront accueillant pour la biodiversité. Et pour identifier les arbres à abattre « il faut faire des choix ! », lance Sandrine aux apprentis forestiers. « Un arbre peut être prélevé pour plusieurs raisons : pour une valorisation économique, parce qu’il gêne la pousse d’un arbre de bonne qualité, pour la production ou parce qu’il faut faire entrer plus de lumière afin de favoriser la régénération de jeunes peuplements ».

En futaie irrégulière, un forestier prélève, en général, 1 arbre sur 5. L’exercice terminé, les participants qui peuvent être des scolaires, des élus, des socioprofessionnels…reçoivent les résultats de leur gestion forestière et échangent sur les différents choix possibles pour arriver à concilier tous les objectifs dans la forêt.

    Une animation estivale

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    Si vous souhaitez vous essayer au martelage (fictif), une animation « marteloscope » est programmée le mercredi 16 août. Rdv à 14h sur le parking du Lac des Pises à Dourbies.

     

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    Les formations du Parc

    Chaque année, au printemps, l’établissement public propose à ses partenaires, acteurs du tourisme et élus référents, de participer à des formations pour mieux connaître le Parc et ses actions. 12 journées de formations sont proposées sur des thématiques diverses : le Parc mode d’emploi, les pollinisateurs, la formation géologique du causse Méjean, les rapaces, la pratique raisonnée du canyoning...

     

     

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    Cet article est extrait du dernier numéro du magazine du Parc de serres en valats. Son Grand angle vous propose des focus thématiques sur les animations estivales et les nouveautés. Vous pouvez le télécharger sur notre site en cliquant sur ce lien

     

     

     

    Pour aller plus loin :


    Source URL: https://www2.cevennes-parcnational.fr/actualites/vis-ma-vie-de-forestier